Euskal presoak euskal herrira !

On l'avait presque oublié, et il refait les grands titres du journal télévisé... Iñaki de Juana remet ça ! Il a été transféré hier de l'hôtpital de donosti où il se trouvait à une prison de la région de Madrid, pour y purger l'année de prison qu'il li reste. Et depuis 24 heures il refuse la nourriture qui lui est servie.
Pendant ce temps Otegi est en attente de la confirmation ou non d'une peine de prison de 15 mois, pour des faits datant de 2003. Le tribunal supreme l'accuse d'avoir participé à une cérémonie en hommage à l'etarra José Miguel Beñaran, alias Argala. La routine quoi... Il est donc accusé d'apologie du terorisme, j'imagine.
Pendant ce temps encore, trois suposés etarras sont arrêtés à Bagnères de Bigorre par la police Française.

    Comme l'avait dit ETA lundi dernier, la lutte est bien réactivée sur tous les fronts. La trève est finie, mais non pas seulement d'un côté, mais des deux, on dirait. Comme si d'un côté comme de l'autre, on se complaisait de l'existence de cet affrontement. C'est vrai que c'est un contexte plus facile pour gagner des élections. En période de trève, il est difficile pour le gouvernement d'employer une politique antiterroriste archi-dure comme l'attendent une partie des espagnols. J'imagine que le gouvernement de Zapatero va mettre le paquet pour remettre l'opinion publique de son côté. Et ce pour faire oublier la peu populaire décision de sortir Iñaki de Juana de prison, qui avait provoqué la colère d'associations de victimes et d'une partie de la population, il y quelques mois.