LMD ?

Alors là je comprends plus rien ...
L'autre jour, la ministre de l'éducation a proposé une réforme de l'enseignement supérieur. Pour l'instant les étudiants espagnols sont "diplomés" au bout de deux ans d'études et "licenciés" au bout de quatre. La réforme instaurerait une première année (60 crédits) d'études générales dans un des cinq domaines suivants: Arts et sciences humaines; sciences; sciences de la santé; sciences sociales et juridiques;  Ingenierie et Architecture.
Il se spécialisera à partir de la deuxième année, et après avoir obtenu 240 crédits (4 années d'études en tout) recevront el "grado". Viendra ensuite, comme en france, le master en deux ans et le doctorat dont la durée n'est pas encore fixée.
Tout ça donc pour être compatible avec l'espace européen de l'éducation supérieure (EEES)...

Alors ... GMD ou LMD ?????

http://www.elpais.es/articulo/sociedad/nuevos/titulos/universitarios/duraran/anos/impartiran/partir/2008/elpporsoc/20060926elpepusoc_2/Tes/

Comments

[jean-marie]

"la Licence comme une période "d'alphabétisation", où on fait de la sélection par le bas… (le premier à m'en avoir parlé est un certain Doyen d'une autre fac dont le nom commence par un B)."
Pour une fois, je suis assez d'accord avec M. B ; on en avait parlé, Apo, lors d'une certaine conférence sur le rôle de l'université...

sinon, sur la réforme en elle-même, je suis partagé mais je trouve que cela ne peut que permettre une plus grande ouverture d'esprit.

Dans les faits, il est intéressant de noter la présence en France de filières LLCE là où les Espagnols préfèrent la philologie. Par exemple, nos amis de Vitoria spécialisés en philologie française commencent à étudier l'histoire française au semestre 8 !!!

Cette réforme est donc peut-être, à première vue, encore plus nécessaire en France qu'en Espagne !!!

[jean-marie]

"la Licence comme une période "d'alphabétisation", où on fait de la sélection par le bas… (le premier à m'en avoir parlé est un certain Doyen d'une autre fac dont le nom commence par un B)."
Pour une fois, je suis assez d'accord avec M. B ; on en avait parlé, Apo, lors d'une certaine conférence sur le rôle de l'université...

sinon, sur la réforme en elle-même, je suis partagé mais je trouve que cela ne peut que permettre une plus grande ouverture d'esprit.

Dans les faits, il est intéressant de noter la présence en France de filières LLCE là où les Espagnols préfèrent la philologie. Par exemple, nos amis de Vitoria spécialisés en philologie française commencent à étudier l'histoire française au semestre 8 !!!

Cette réforme est donc peut-être, à première vue, encore plus nécessaire en France qu'en Espagne !!!

[Apo]

Ben le souci, c'est que je suis pas bien sûr que cela règlerait le problème des "bataillons de psy" ou en général des L1 désorientés: pour faire bien un truc comme ça, faudrait des effectifs de type groupe de TD partout (genre prépa, quoi ;-) ), et en amont une formation différente en première et terminale, la mode étant à nous demander d'intervenir de plus en plus dans les lycées pour faire de l'orientation intelligente.
… Cela dit, plus ça va, plus certains de mes collègues en France considèrent la Licence comme une période "d'alphabétisation", où on fait de la sélection par le bas… (le premier à m'en avoir parlé est un certain Doyen d'une autre fac dont le nom commence par un B). Alors, toute bonne idée pour éviter ça, moi, je prends!
NB: fallait bien sûr lire "la particularité" plus haut

[Chloé]

Pas tout à fait quand meme, la ca a l'air d'etre plutot une premiere specialisation. Quand on voit les bataillons en psy y a de quoi rever d'un truc comme ca en sciences humaines...

[Apo]

Je peux jouer aussi?
Bon d'abord, le problème khagneux est pas vraiment le même que celui des "grandes écoles", puisque la particulier des prépas littéraires, c'est que 95% des gens qui y vont finissent en fac, et même les élèves des ENS (à quand des ETUDIANTS de l'ENS, d'ailleurs…?) font leur cursus en Fac.
Cela dit, la question de la pluridisciplinarité universitaire en première année est une tarte à la crême censée tenir compte du fait que le bac vaut plus rien… En gros, on nous demanderait de faire à la fac ce que le lycée ne peut plus faire… alors, on y va peut-être tout droit, mais je ne vois pas en quoi on peut crier victoire…