Euskal presoak euskal herrira

Moi qui prétends vous faire part de la vie politique basque, quelle honte, je ne vous avais toujours pas parlé de ce drapeau blanc où est représenté, en noir le pays basque entouré par des flèches rouges et qui porte l'inscription "euskal presoak Euskal Herrira" (Les prisoniers basques au pays basque). Les basques emprisonnés pour appartenance à l'ETA ou à une organisation assimilée (en gros la casi-totalité des organisations indépendentistes de gauche sont considérées comme branche de L'ETA), ou pour terrorisme sont souvent emprisonnés hors de la communauté automome basque, loin de leurs proches. Voilà le pourquoi de ce drapeau, que de nombreuses familles basques (surtout en Biscaye et Guipuzkoa, beaucoup moins à Vitoria) accrochent à leurs balcons, comme vous pouvez le deviner sur la photo. Ce que je n'avais jamais vu par contre, c'est le grand drapeau signé par la mairie de Ondarroa, carrément. Apres les grafitis du port, plus de doute... le conseil municipal de Ondarroa serait plutôt Batasunisant... Elémentaire...

Comments

[DiEGO]

Je comprends l'indignation d'une partie importante des citoyens au sujet de la question De Juana, spécialement l'indignation des victimes du terrorisme. Ils ont tout le droit de manifester ses idées dans les rues de Madrid, et de n'importe quelle ville, village ou petite ville d'Espagne. La manifesttion du 11 Mars est comparable à celles de Nunca Mais et du Non à la Guerre: on a entendu la voix du peuple. Mais je ne trouve pas une explication cohérente pour le rôle joué par le Parti Populaire. Hier, à la Place de Colón, ils ont eu une attitude intéressée. Ils ont manipulé la volonté et les sentiments des centaines de milles de personnes reunis dans la capitale. Ils ont profité ce moment d'opinion publique pour ses interets parlamentaires. Si ce n'est pas d'électoralisme...

Et le PP nous donne une raison pour s'ériger en leader de cette manif (sa premiere manif): montrer l'opinion des espagnols responsables, et, en consequence, montrer ses appuis dans la population. "¡Qué perogrullada!"

La cérémonie convoquée par Mariano Rajoy n'a pas d'aucun sense hors du Palement. Combien de personnes sont allés à Madrid, quel est le pourcentage de ces gens dans le nombre de votants du PP? Donc, qu'est-ce qu'il veut montrer avec les mots pronocés hier devant le drapeau rouge et jaune? Ce sont des menaces au gouvernement, quoi?

Pour montrer les appuis qu'on a obtenu de la societé, il y a une seule expresion possible, faire partie du Parlement. C'est le seul lieu valable pour un parti qui se fait appeler démocratique: Las Cortes, El CONGRESO DE LOS DIPUTADOS, le Parlement espagnol. La concentration d'hier à Madrid n'a été pas un example de démocratie directe, ni participative, pas mème representative, Señor Rajoy.

[DiEGO]

1) Permete-moi te corriger. Tu appeles l'Audencia Nacional, "Tribunal d'exeption specialisé en ce moment dans la lutte antiterroriste"? Ce n'est pas le Tribunal Supremo, mais... Bon, ici ses attributions réelles: http://www.poderjudicial.es/eversuite/GetRecords?Template=cgpj/jt/principal.htm

2) Dans le symbol "Euskal Herrira Euskal Presoak", on represente Le Pays Basque, l'Iparralde, Navarre et... oui, le Comté de Treviño. C'est beaucoup plus que la communauté culturelle naturelle basque. Quelqu'uns appelent tout ça le Pays Basque, ok, mais un voisin de Tudela ne serait pas d'accord.